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Mardi 18 juin 2024, une nouvelle Côte d’Ivoire peut-elle surgir?

Mardi 18 juin 2024 sera gravé dans la mémoire des ivoiriens de gauche, du centre et de droite comme un nouveau tournant décisif de la vie politique version Alassane Ouattara. Quelles qu’en soient les directives, gardons la tête froide. Est-ce qu’une nouvelle Côte d’Ivoire pourra-t-elle surgir?

Ce n’est pas la première adresse à la nation et le président sait que le monde bouge. Son pays n’est pas à l’abri, sachant son importance géostratégique, il est convoité par les grandes puissances de ce monde qui cherchent à déverser leur guerre sur l’Afrique, le président ivoirien le sait. Il sait aussi que les années ne se ressemblent pas et qu’il faut y tenir compte des nouvelles données que le changement impose aux leaders de ce monde, il ne va tout de même pas se mettre en marge de ce changement multipolaire.

Tout veut évoluer et chaque pays doit s’y adapter pour éviter des couardises. Il sait aussi qu’il a fait des réalisations énormes, des grands travaux titanesques qui, s’il sait s’en tenir, son nom restera gravé dans l’histoire qui se bouscule de son pays, le contraire pourra tout déterminer.

Peu importe le contenu de son adresse, il fera de ce mardi 18 juin 2024, une date historique de son pouvoir. Sauf qu’il faut expliquer son choix par exemple, pourquoi il a accepté que les américains viennent installer leur base militaire dans son pays, quand lui, en a pas chez eux. Aujourd’hui, la France bouge tellement qu’il lui sera difficile de porter des colonisés au dos, puisque ceux-là ont compris la supercherie de cette France qui donnait l’impression d’être le partenaire historique et privilégié de ces pays africains qui accusent des retards énormes au regard des autres nations ou continents qui se font respecter et Ouattara n’a pas le choix que de se fixer dans ce bouleversement politique.

Il y a une grosse vague d’africains qui voit maintenant plus clair, qui sont instruits et écoutés et lus, qui sont devenus des arbitres du destin de leur continent qui veulent le changement tout de suite. Ils sont nombreux qui n’ont pas besoin d’être ressortissants d’un tel pays pour prendre position et grâce aux nouvelles technologies de la communication et de l’information, sont plus rapidement écoutés et lus. Le président ivoirien n’est pas en marge de cette dynamique et il ne peut pas mettre son pays, en dehors de cette mutation où il y a du bon, du grand risque, mais il faut y aller.

Le pessimisme, le découragement, l’abandon sont des fuites de responsabilité et à quelques niveaux où on se trouve, on doit pouvoir apprécier. On avait tous cru que les ivoiriens se sont réconciliés, mais il se trouve que dans tous les discours, on fait ressortir cet aspect qu’il reste beaucoup à faire et il faut qu’il s’y penche. Un capitaine de bateau ne peut être équilibré dans une eau trouble.

Gardons espoir car les hommes passent et le pays reste, peu importe aussi, les séquelles des politiques imposées, le pays doit rester au centre de nos idéaux pour influencer de nouveaux challenges pour booster de nouveaux espoirs. Gardons le cap, la Côte d’Ivoire ne disparaîtra pas et elle est le seul bien commun de tous les ivoiriens. 

                                          Joël ETTIEN  

         Directeur de publication : businessatuality.com

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